top of page

Marionnettes

© Stéphane Yaïch

Tout est prêt pour ton départ, le taxi qui t’emmène à la gare 
Le passeport et le billet d’avion, la valise et les réservations 
Je me demande bien pourquoi on habite sous le même toit 
Pourquoi on porte le même nom, on ne chante jamais la même chanson…
 

Tu me manques, tu me manques, pas encore parti tu me manques déjà 
Je te parle mais tu ne m'écoutes pas, je t'embrasse mais tu n'es plus là 
Tu me manques, tu me manques, à peine arrivé tu repars déjà 
Comme les marionnettes de la chanson,  
Ainsi font trois p'tits tours et puis s'en vont 
 

Les gens m'envient je le sais bien, ils croient que je ne manque de rien
Ils croient que tout est facile quand 
On a le confort et quand on a l'argent 
Moi j'aimerais bien les voir dans la grande maison vide le soir 
Un verre, un sandwich, et la télé, et encore un verre pour oublier 
 

Que tu me manques, tu me manques, encore une semaine à passer sans toi 
Le lit est trop petit quand tu es là
I l devient trop grand lorsque tu t'en vas 
Tu me manques, tu me manques, à peine arrivé tu repars déjà 
Comme les marionnettes de la chanson
Ainsi font trois p'tits tours et puis s'en vont 
 

Tu es toujours en voyage, quand tu es la, tu n'es que de passage
Juste le temps de réapprendre à t'aimer, il faut recommencer à t'oublier 
Tu avances à pas de géant, tu sautes à pieds joints les océans 
Tu t'envoles au-dessus des cités, je tourne en rond dans une cage dorée 
 

Tu me manques, tu me manques, pas encore parti tu me manques déjà 
Je t'en prie, téléphone moi 
Sois bien sage et surtout ne prends pas froid 
Tu me manques, tu me manques, à peine arrivé tu repars déjà 
Comme les marionnettes de la chanson,  
Ainsi font trois p'tits tours et puis s'en vont 
 

Un jour lorsque tu vas rentrer, le petit oiseau se sera envolé
Comme les marionnettes de la chanson, ainsi font trois p'tits tours et puis s'en vont

bottom of page